RP courrier Eyrault

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

Eyrault a écrit:: Expéditeur : Eyrault de Saint Loup
Date d'envoi : 06/09/1462 - 21:14:48
Titre : Missive

Chère Gadzelle,

Il m'a pris l'envie de vous écrire pour une bonne raison : j'ai beaucoup apprécié votre compagnie et j'espère que l'on se recroisera. Il y a longtemps que je n'ai pas eu de telle complicité avec quelqu'un. Mais il y a une chose que vous devez savoir, c'est qu'Aelyza est extrêmement jalouse. C'est comme ça, elle ne supporte pas que j'ai des amies féminines. Cela a été une des raisons pour laquelle nous nous sommes déchirés. Pourtant, je ne pense pas avoir un tempérament séducteur - je pense que vous l'avez remarqué - ni n'ai flirté ou l'ai trompée avec quiconque. Il est arrivé qu'une Dame se soit éprise de moi, mais qu'elle a respecté l'amitié que je lui ai offerte; Or, amitié il n'y a pas eu puisque elle m'a interdit de la croiser, même pas en taverne...
Vous voyez, vous me reprochiez de n'avoir pas assez d'attention pour elle, mais c'est tout le contraire. Déjà je transgresse nos accords puisqu'elle m'avait demandé de ne pas entretenir de correspondance avec quiconque sans la prévenir. Même si elle, est toujours en relation avec son meilleur ami qui est ouvertement épris d'elle. Mais c'est une autre histoire que je vous conterai si le cœur vous en dit...
Navré de vous ennuyer avec tout ceci, mais je sens quelque chose en vous qui me donne confiance et me donne envie de vous connaître mieux. Et navré de vous avouer ceci par écrit, bien plus facilement qu'à l'oral.

J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur.
Avec mes sincères pensées, votre dévoué,

Eyrault de Saint Loup

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

Gadzelle a écrit:: Lundi 8 septembre, 14h30
Titre : Raiponce

Le bon jour à vous !

Vous me dîtes que vous avez apprécié ma compagnie, je vous remercie, j'ai également passé de très bons moments en taverne avec vous ! Ce fut un plaisir de découvrir un courrier de votre part, cela faisait longtemps que l'on ne m'en avait envoyé simplement pour discuter ou par plaisir.

Je comprends mieux le comportement d'Aelyza en taverne lorsque j'ai pu la croiser en votre compagnie... A vrai dire, notre relation était tellement transparente pour moi - une amitié partagée, des moments de rires pour se délasser pendant ou après une longue journée - que je n'ai pas imaginé un seul instant qu'on puisse y voir autre chose... Malheureusement, je comprends la jalousie car je l'ai connue dans la passé... Avez-vous réellement coupé tous vos contacts avec elle ?

Vous me révélez qu'elle vous a interdit d'entretenir une correspondance et cela m'attriste pour vous. Même si je ne la juge pas, l'amour d'une femme se traduit de bien des façons, et j'imagine que les envies d'une femme enceinte peuvent se teinter de quelques folies !
Par contre, je suis attristée qu'elle puisse ne pas partager ses propres exigences et trouve réconfort dans son amitié alors qu'elle vous l'interdit, cela doit en effet vous être difficile à vivre. De mon côté, je ne vois aucune objection à ce que nous conversions par lettres interposées, cela faisait longtemps que je n'avais eu de relations épistolaires - en tout bien tout honneur, bien évidemment. Je me doute qu'en réalité il n'y a aucun besoin de le préciser, et ne vous inquiétez pas, il n'y aucune raison à ce que je parle de nos conversations à quiconque.

Pour conclure je relis la fin de votre courrier et je tiens à vous rassurer : vous ne m'ennuyez nullement ! Je recevrai avec plaisir vos confidences si telle est votre envie. Et de mon côté, je vous propose de vous raconter ma petite vie pour vous rassurer... vous verrez que personne ne navigue sur un long fleuve tranquille !

Bien à vous, petit soldat empêtré non pas par sa cote de mailles mais par ses soucis de coeur,

Gadzelle.

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

Gadzelle a écrit:: 9 septembre, 14h40
Aux nouvelles

Bonjour mon ami de beuv'ri... de taverne !

Non, je n'insinue pas que vous buvez trop, ne vous inquiétez pas, c'était pour la rime.
Qu'est-ce qu'on s'ennuie ici, c'est mortel... Entre les videurs qui ne me laissent rentrer qu'une fois sur deux en taverne (selon eux il paraîtrait que je dois aller travailler... hmph), et le village qui se retrouve désert depuis le départ de l'armée... A croire que les conseillers passaient leur temps en taverne à faire l'animation !
Heureusement je me suis souvenue d'une chose, j'avais promis d'accompagner la bourgmestre à Castillon dès le début de sa liberté (hem, la fin de son mandat), c'est-à-dire... demain ! Donc dès demain ou le jour suivant, direction Bergerac puis Casti. Ensuite Bergerac encore et enfin Sarlat. Ça va me faire du bien, trop longtemps sans bouger nuit à ma santé je crois.
Vous savez si les routes sont sures ou je dois demander à mon faux-prévôt préféré ? Pas que ça me fasse changer d'avis, p'tetre que je tuerais enfin ce brigand ! Si il faut, la prochaine fois que nous nous reverrons, ce sera au tribunal. Ça me fait rire rien que d'y penser !

J'espère que de votre côté tout se passe au mieux, et si ce n'est pas le mieux, je vous souhaite au moins du bon. Comme vous ne m'avez pas encore répondu, j'imagine que vous êtes trèèèès occupé - non, ça ne peut pas être que je vous soule déjà quand même ?

Une pensée pour votre femme et votre futur bébé, je vous aurais bien dit de lui passer le bonjour de ma part mais elle va se demander comment vous l'avez su. Ou alors dîtes lui que je vous ai écrit officiellement pour avoir des nouvelles des routes. C'est pas comme si je répondais à un courrier de votre part, n'est-ce pas ?

A bientôt, et haut les coeurs blondinet, ne broyez pas du noir, pensez-y !

Gadzelle.

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

Eyrault a écrit:: Expéditeur : Eyrault de Saint Loup
Date d'envoi : 10/09/1462 - 03:20:39
Titre : Re: Aux nouvelles

Ma chère Gadzelle,

Navré pour mon silence, mais j'ai une bonne excuse, comme vous pourrez le lire plus bas.
Nous sommes arrivés à Bergerac ce jour. Et apparemment, si j'ai bien compris, nous partons à Castillon. Pour les routes, c'est difficile à dire, le Prévôt a été remplacé au pied levé. Aux dernières nouvelles, c'est Angoulême qui serait prête à être attaquée.
En ce qui concerne Castillon, vous avez du sans doute entendre que Nabeille a levée sa propre armée, sans l'accord Comtal, et qu'elle n'est pas donc pas reconnue officiellement. C'est pour cela que nous allons là-bas, et j'ai peur que cela dégénère. Vous voyez bien donc que mon armure me servira, peut-être...

Je comprends vos désirs de ballade. Périgueux est bien morne en général, en tout cas c'est le souvenir que j'en avais lors de mes précédentes escapades. Vous trouverez plus de monde dans le sud du Comté. Et j'espère bien vous recroiser. J'étais presque déçu de ne pas vous avoir vue aujourd'hui. Demain c'est le baptême Bibielle et Matt, et je n'y vais pas dans les meilleurs auspices. Si vous tenez vraiment à ce que je vous confie mes problèmes de coeur, vous allez être servie...

D'abord permettez moi de refuser votre demande de passer le bonjour à Aelyza. La raison est simple, j'ai reçue sa lettre de rupture. Vous allez me demander pourquoi ? Alors je vais vous conter ma journée : arrivé à Bergerac, je suis allé voir ma marraine en taverne, Dexeryl. J'avais d'abord envie de la voir, et surtout lui dire que malgré ses embrouilles avec le Conseil, auxquelles je n'ai rien compris, elle restait ma marraine et que je l'aimais. Elle m'a répondu qu'elle nous adorait Aelyza et moi. Tout allait donc bien, jusqu'à ce qu'une personne me fasse remarquer qu'Aelyza était seule dans la taverne à côté. Dex demanda qu'elle vienne pour l'embrasser, et bien sûr je partis la chercher.

Elle travaillait sur des dossiers, au calme. Je suis venu l'embrasser et lui demander ce qu'elle faisait seule, lui dire que Dex (future témoin de notre mariage donc) nous attendait. Et elle m'a répondu qu'elle n'irait pas, qu'elle ne voulait pas jouer les hypocrites. Comme je m'y attendais, j'ai essayé de lui persuader de penser autrement, que Dex était Dex, que la maire était une autre personne et que cela n'avait rien à voir avec l'amitié qu'elle nous portait, mais Aelyza est têtue et n'a rien voulu savoir. Pris entre deux feux, cette fois j'ai été expéditif et lui ai répondu qu'elle continue à bouder, que pour moi elle restait ma marraine.

Puis je suis sorti...

Et j'ai reçu une missive de rupture. Ce n'est pas la première.. comme je vous l'ai dit, mais je crois bien que c'est la dernière cette fois. Comment la résumer ? C'est difficile... Disons que pour elle la flamme n'est plus... je ne lui porte pas assez d'attention. J'imagine qu'elle aurait voulu que je prenne sa défense, mais pas cette fois.

Voilà... à l'aube de la naissance de notre enfant, de notre mariage, tout se termine. La vie est étrange non ? Peut-être quand mon dernier souffle arrivera, je me rendrai compte que ce n'était juste qu'une illusion étrange.

J'espère encore une fois ne pas vous avoir endormie avec mon lourd pavé, et attend de vos nouvelles et que vous me racontiez aussi des choses... enfin sauf vos soucis avec les videurs ça c'est d'un intérêt plutôt trivial...

A très bientôt,
Eyrault de Saint Loup

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

Gadzelle a écrit:: 10 septembre

[réponse derrière une facture, tachée de terre]

J'ai eu votre courrier alors que j'étais dans mon champ, je tenais à rectifier un point avant de répondre réellement et dans les formes : mes aventures avec les videurs ne sont pas triviales !!
Voilà, je vous réécris dans la journée, à ma pause déjeuner, mais je compatis avec vous. Je vous raconterai mes anciens déboires...
Bien à vous,

G

.

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

G. a écrit:: 10 Sept 14/62 15h40
Même un rien n'est pas trivial

Déjà, un mot de vous et je viens vous arracher à l'armée pour jouer les gardes chiourmes. Comment allez-vous ? L'histoire de cette nuit est parvenue jusqu'à Périgueux, et je suis inquiète de votre sort... Des côtes cassées ? Une mâchoire fracturée ? Une claque sur la joue ? Une égratignure à la main ? La rumeur ne fait pas état de vos blessures exactes, et je remercie votre présence d'esprit de ne point vous balader sans votre armure. Vous lui ferez un bisou de ma part.

Vous me voyez réellement désolée pour votre rupture, je pensais sincèrement que ce n'était qu'un mauvais moment. Peut être que ça l'est réellement, et que votre histoire n'est pas finie. De toutes les façons, je vous souhaite du bonheur, même si vous devez en douter dans votre situation, il arrivera certainement par la suite.

Je salue votre volonté de passer outre la politique et de conserver votre affection pour Dexeryl, la famille mérite toujours qu'on lui tende la main. Je ne me sens pas à même d'approuver ou pas le comportement de Aelyza, je constate juste qu'elle est allée bien vite en besogne, comme portée sous le coup de la colère. Peut être s'en voudra-t-elle ? Peut-être réfléchira-t-elle à son comportement exigent ? Je vous le souhaite.

J'ai eu des nouvelles de ma Cyrielle, celle qui est rousse, et elle ne souhaite pas partir de Péri avant la fin de la semaine, donc je ronge mon frein en attendant... Même si le labeur ne manque pas.

Je vous avais promis une histoire... je ne sais par où commencer. J'ai grandi dans la forêt, avec mes grands parents. Je n'ai jamais rechigné à la tâche, et après avoir donné un coup de main dans plusieurs villages, j'ai atterri à Périgueux. J'y ai rencontré l'amour trivial, les amourettes de passage, les joies éphémères dans les granges. Bref je n'étais peut être pas sage, comme vous semblez l'être. J'y ai aussi rencontré mes premiers amis, ceux sur lesquels on peut compter à la vie, à la mort. Certains sont morts...mais je peux compter sur leur souvenir et les leçons apprises à leur côté. L'un d'eux m'a initié à la vie politique, j'y ai trouvé un passe-temps agréable, puis quelqu'un qui fut un agréable passe-temps. J'y pense, lors de nos premières rencontre, il était juge ! Je connais bien le palais pour y avoir passé de nombreuses soirées de printemps à le regarder travailler au coin du feu. C'était un homme à femmes, il ne m'a jamais caché avoir plusieurs relations, et je prenais plaisir à l'entendre parler de ses conquêtes. J'admirais l'homme, son rire, son regard d'acier, je me perdais dans ses discours enflammés... même si je n'accrochais pas souvent à ses idées. De famille noble, nous n'avions pas les mêmes ambitions... Saviez-vous que mon épée fut la sienne, alors jeune homme ? Je n'aurais pu soulever celle qu'il portait adulte.

J'espère que je ne vous ennuie pas avec mes aventures, mais me plonger dans le passé me rend nostalgique... Les images me reviennent en tête, se mélangent et me brouillent la vue. A moins que la raison ne soit plus... salée.

Vous êtes sur que vous ne préférez pas mes histoires avec les videurs ? Elle sont plus faciles à raconter... J'ai passer des années en couvent pour vivre avec les autres, elles ne sont peut être pas triviales, mais elles sont douloureuses.

Pensez-y mon ami, on peut vivre sans trivialité, mais pas sans sentiment. J'ai essayé, je sais de quoi je parle ! Que ce soit tristesse, joie, amour, colère, haine même... On en a besoin pour avoir un but, et ne jamais baisser les bras.
J'ai trouvé ma voie dans la trivialité justement, elle m'offre plus de joie que les souvenirs.

Amicalement,

Gadzelle.

PS : vous savez que le Coms m'a presque forcée à être sur la liste comtale ? J'ai accepté uniquement pour avoir deux listes et permettre à la démocratie de choisir... Mais vous ne me retrouverez pas au conseil !

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

Eyrault a écrit:: Expéditeur : Eyrault de Saint Loup
Date d'envoi : 11/09/1462 - 02:23:34
Titre : Ca pique...

Ma chère amie,

Veuillez pardonner ma courte missive, mais je ne vois pas très bien de l'oeil droit, et je suis obligé d'écrire de la main gauche. Je vous aurai bien envoyé un simple baiser, mais ma lèvre est fendue.
Bref.. comme vous avez pu le remarquer mon armure m'a bien servit... hein...
Je passe de belles vacances à Bergerac, enfin quand on daigne me pousser jusqu'à la fenêtre pour profiter du soleil. Je vais y rester une petite semaine je crois.

J'ai revue Aelyza aujourd'hui, bien évidemment elle était encore plus désolée pour mon état, et bien évidemment elle a semblé regretter sa décision. Je m'y attendais... Elle a avoué être une idiote impulsive. Je n'ai rien répondu. Elle ne veut pas me laisser seul ici, mais elle va être obligée de partir avec les autres pour régler la situation à Castillon. Je ne sais plus quoi penser... C'est une torture à chaque fois. Et encore plus cette fois...

Je dois vous remercier. Votre histoire était bien plus poignante que celle du videur. Je ne sais pas ce qui est arrivé à cet homme, mais je sens l'amour qui a consumé votre cœur pour lui. Je crois qu'il n'y a pas d'amour sans souffrance, et inversement. Ou alors je ne suis pas doué, ou maudit, que sais-je. Et je vous admire d'avoir pu supporter un amant volage, juste par amour. Enfin, je dis ça mais je me trompe peut-être. Moi je n'aurai pas eu la force. Je suis assez possessif, mais pas autant que mon ex fiancée.

En attendant j'ai plein de jugements à rendre, dont celui d'Atlante, si vous en avez entendu parler... et ça me casse les... enfin.. non j'ai déjà pas mal de choses cassées, il faut que je préserve ce qui me reste, surtout cette partie.

En attendant de vos nouvelles, c'est en saignant du nez que je vous adresse mes plus sincères pensées.

Votre dévoué,
Eyrault de Saint Loup

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

G a écrit:: 11 septembre 14/62 18h25
Baume pour les blessures

Chères blessures ambulantes,

Êtes-vous correctement soigné ? Avez-vous trouvé un médicastre correct, un barbier satisfaisant ? Vous a-t-on fourni ce qu'il faut comme cataplasme, baume, infusion, lotion ? Je ne suis pas encore une spécialiste mais je suis prête à vous aider s'il le faut.

Je vois que vous avez du beau temps à Bergerac, tant mieux, pensez à ouvrir la fenêtre pour vous aérez. Mais ne sautez pas ! Ici à Périgueux on a un temps de chien, j'espère que ça n'ira pas jusque chez vous, cela pourrait gâcher votre convalescence. D'ailleurs, profitez de vos instants de calme pour faire le vide, ne penser à rien et surtout pas à vos histoires de cœur. Surtout que vous me dîtes que c'est une torture pour vous ! N'allez pas vous faire souffrir de manière inutile alors que chaque mouvement a l'air douloureux.

Si vraiment il vous faut y penser pour prendre une décision, rappelez-vous que femme varie. Surtout une femme enceinte. Je pense qu'elle est troublée par son changement d'état (elle est jeune et passe du statut de jeune femme presque encore fille à maman, ce n'est pas facile) et rejette sur vous les désagréments qu'elle peut éprouver. Je sais ne pas avoir besoin de le préciser, vous êtes suffisamment sérieux pour y penser seul, mais l'enfant qui va naître aura besoin de vous. De vous deux.

Alors soufflez, pensez à des choses futiles et prenez un bon verre de liqueur - on vous en a bien fourni j'espère ! Au pire faîtes le moi savoir, je vous en ramène ce dimanche. Ou samedi. Ou lundi. Ou pas, avec la guerre civile qui se prépare, je ne sais pas si notre voyage ne va pas être repoussé à la Saint Glinglin.

Pour reprendre votre expression, je crois moi qu'il ne peut y avoir d'amour fort sans souffrance. Si l'amour que vous portez à quelqu'un vous remue rien que d'y penser, vous ne pourrez vous défaire de la peur de le perdre. Et cela vous amènera à bien des erreurs... Vous ne vous êtes pas trompé mais vous n'étiez pas dans le vrai. Je ne l'ai pas "supporté volage" par amour, il était comme ça, je l'ai aimé comme ça, il ne l'est pas devenu. Cela faisait parti de lui et je ne lui en demandais pas plus. De même que nous ne nous sommes jamais aimés en public, notre relation tellement intense nous suffisait. Je n'ai jamais réussi à faire le tour de son esprit tortueux (et torturé), il passait ses soirées à prévoir des plans, envoyer des courriers, discuter politique et batailles... J'ai joué les amantes, les espionnes, les avocats du diable pour lui. Nous aimions jouer à deux, en taverne, dans ses terres. Un cousin éloigné lui a offert une seigneurie, comme il était fier ! Un soir en taverne, alors que je dansais sur la table, il m'a rejointe, m'a sourit et m'a demandé en mariage. Je chéris ce souvenir autant que je l’exècre. Il était de famille noble, d'éducation noble, un soldat stratège redoutable, seigneur de terres riches ... et je n'étais que roture, fruste, et frivolité. Tant que rien ne nous obligeait à nous comparer, le bonheur était parfait... Ensuite tout s'est fêlé. Je n'ai pu combler le gouffre qui s'est installé entre nous et nous avons rompu notre serment. Ce fut la seconde décision la plus difficile de ma vie...
Eyrault, savez-vous ce que c'est que de haïr quelqu'un ? Réellement ? Je l'ai détesté à la hauteur de l'amour que je lui avais porté. Je ne pouvais l'aimer, je ne pouvais l'ignorer... Ce fut dur : personnage important, à cette époque du comté, je le croisais partout. Il fut dans le désordre soldat, juge, capitaine, comte de nombreuses fois, conseiller... Le plus dur fut de l'avoir comme comte alors que j'étais au conseil. Le côtoyer tous les jours, recevoir des ordres de lui... Et pourtant je sais qu'il m'a aimée. Je sais que notre rupture l'a effondré, qu'il s'est précipité dans le travail, l'ambition. Je ne pense pas qu'il ait pu aller plus haut que ce qu'il a enfin accompli.

Je viens de m'absenter un moment, cela m'est difficile de faire remonter ces souvenirs. La prochaine fois peut être, vous raconterai-je ce qui m'a fait tenir le coup, et qui me fait tenir encore aujourd'hui.

Prenez soin de vous et de votre nez, j'ai du frotter à certains endroits pour arriver à lire à travers les petites taches marrons !

Bien amicalement,

Gadzelle.

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

Eyrault a écrit:: Expéditeur : Eyrault de Saint Loup
Date d'envoi : 14/09/1462 - 16:32:51
Titre : Celui qui n'a jamais été seul

Chère Gadzelle,

Quelques nouvelles pour d'abord vous remercier de vos encouragements. Je les apprécie grandement, et pour cause : ce sont les seuls que je reçois. Et oui, l'on peut être connu de tous et pourtant se sentir bien seul dans la vie. Enfin vous savez maintenant les raisons de cet isolement, puis que mon ex fiancée a réussi à faire le vide autour de moi. Ma santé va bien, Dexeryl m'héberge. Enfin cela l'arrange aussi, puisque cela lui permet de résider chez son amant du coup. Elle m'a nourri en viande en tout cas, et me fait des câlins de temps en temps, même si cela heurte ma clavicule cassée.

Aelyza devrait être à Périgueux, l'avez-vous croisée ? J'ai demandé à Bibielle de s'occuper d'elle. Elle a tenu à ce que Matt vienne en échange s'occuper de moi, mais je ne l'ai pas encore vu. C'est mieux comme cela. A chaque fois que l'on se voit on se dispute et la dernière a été particulièrement amère. Avant cela, elle semblait avoir des douleurs au ventre. Je lui ai ordonné de quitter l'armée, et ai donc écrit à Bibielle qui devait s'occuper de moi, de la prendre sous son aile. Moi je me sens impuissant...
Evidemment, elle n'a pas supporté l'ordre, m'a dit que je voulais la dresser. Il a fallu que je contacte le Comte, lui expose la situation. Bien évidemment il l'a exclue immédiatement de l'armée. Mais voilà... il a fallu encore insister pour qu'elle m'écoute, de force. Elle croit que je fais cela pour la nuire alors que c'est juste pour son bien. Bref, j'ai encore une fois claqué la porte, lorsqu'elle irait s'occuper seule au couvent de SON bébé... Naturellement mon sang n'a fait qu'un tour. Je lui ai hurlé que NOTRE enfant n'avait rien à voir dans cette histoire et qu'un enfant est par définition innocent, qu'il était ignoble de se servir de lui.

Pour ne pas créer de contractions néfastes j'ai préféré partir. Je lui ai quand même écrit pour savoir si elle était bien arrivée, et lui demander comment nous en étions arrivés là ? J'ai alors essuyé des reproches, et plus tard un aveu que si elle s'écoutait elle serait déjà dans mes bras...
Allez comprendre les femmes vous ?
Il faut que je revienne sur notre rencontre, c'était il y a environ 9 mois. A cette époque m'a famille m'avait... disons... promis à une jeune fille de bonne société. Ayant reçu son portrait et me disant qu'elle était plutôt mignonne nous nous sommes donnés rendez-vous à Sarlat, moi étant Angevin et elle étant de Lourdes. Pour ne pas froisser nos familles et parce que finalement elle me plaisait bien nous avons prévu le mariage. Mais c'est là que je suis tombé sur Aelyza. Lizzy, ma promise était alors très absente, et je me suis lié d'amitié avec Aelyza. Entre temps, l'ancien Tribun de Sarlat s'était entichée d'elle, et a promis de me trancher la tête en voyant que je me rapprochais de l'élue de son coeur, ce qui n'était apparemment pas réciproque. Pour sauver un peu ma tête, nous décidâmes de faire le tour du Comté. Lizzy, alors revenue l'a appris et forcément a mis fin à notre relation, entraînant le rejet de ma famille également. Aelyza et moi nous sommes rapprochés et finalement embrassés. C'était le début de notre histoire.

J'espère que je vais vous recroiser bientôt. En attendant prenez soin de vous.

Votre dévoué,
Eyrault de Saint Loup

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

G a écrit:: 15 sept 14/62
Choix, choisir, vivre.

Cher futur-ex-juge, ou pas,

Commençons par votre santé voulez-vous ? Et ne vous avisez pas de dire non, vous n'avez pas le choix. De choix, je vais vous en parler. Tout d'abord, je remercie le ciel de vous avoir fait atterrir à Bergerac. Votre marraine a l'air de bien s'occuper de vous, de la viande et des câlins sont d'excellents remèdes. Il ne reste que du bon vin pour forcir le sang. Mais à Bergerac ce ne doit pas être le choix qui manque... Vous m'avez fait sourire en m'apprenant que Dexeryl avait un amant, j'espère qu'elle en est heureuse. Et n'imaginez pas que s'occuper d'un convalescent soit de tout repos ! Elle doit en profiter pour souffler. Où en êtes vous ? Avez-vous le droit de marcher pour faire fonctionner vos muscles ? Ou bien êtes vous encore cantonné à votre lit, sur une chaise ?

J'ai le regret de vous annoncer que je suis encore à Périgueux, pour je ne sais combien de temps. Je ne pourrai donc pas vous voir tout de suite. Cyrielle la rousse ne m'a pas recontactée et surtout vu tout le remue ménage qu'il y a dans le comté j'hésite à m'éloigner de chez moi. Maintenant que j'ai reconstruit mon garde-manger et ma cave, je ne vais pas me laisser tout voler en mon absence !
J'ai été plutôt occupée ces derniers temps (à construire une bonne cachette chez moi si vous voulez tout savoir)(toujours cette histoire de brigands), et je n'ai guère pu passer de temps en taverne, ou même devant. Je ne sais donc pas si Aelyza s'y trouvait... En tout cas, je ne l'ai pas croisée dans les rues de la ville, elle se cantonne peut être au château. Ce qui serait bien pour elle...

Oui, je vous approuve dans ce que vous avez fait pour elle. Et en même temps, comme je la comprends... Être enceinte est rarement un choix. C'est un fait imposé, qui transforme notre vie. Du jour au lendemain, notre corps change, nos humeurs changent, le regard des autres aussi. Il est dur de s'accepter comme telle, on ne sait pas ce qui va se passer dans notre corps le lendemain, dans une semaine, un mois. Physiquement, nous sommes rabaissées, ce que nous faisions la veille est impossible aujourd'hui. Pour couronner le tout, tout le monde sait ce qui est le mieux pour nous ! Nous n'avons plus le choix de rien, il faut toujours faire 'au mieux', 'pour le bébé'. Est-ce que vous imaginez cela ? Une vie remplie de "il faut", une vie remplie de "on le doit". Pour une cause que l'on n'a même pas choisie... Nous le portons en nous pendant de longs mois, nous soutenons les efforts et les douleurs que cet être nous impose, alors pourquoi laisser les autres continuer encore à nous dicter notre conduite ? Donc oui, vous lui avez imposé de quitter l'armée, elle ne voit pas cela comme étant pour son bien mais comme un choix forcé.
Comme je comprends sa volonté de reprendre sa vie en main... Mais je suis aussi d'accord avec votre point de vue, même si franchement je pense que vous auriez pu vous abstenir de hurler comme vous l'avez écrit. Un jour elle se souviendra que vous étiez là pour elle et le bébé, que vous n'aviez pas renoncé comme tant d'hommes à la laisser s'occuper d'elle même et d'un enfant à naître.

Sincèrement, je vous admire dans votre obstination, là où beaucoup auraient baissé les bras et au pire se seraient enfuis.
Seulement, avez-vous discuté de l'avenir avec elle sans vous disputer ? Sans que l'un des deux ne s'énerve et ne dise des choses que vous pourriez regretter ? Peut-être qu'il est encore trop tôt et dans vos écrits ne parliez-vous que du passé. Mais ne fermez pas la porte au dialogue, ne serait-ce que pour votre bébé. Peut-être n'est-ce pas à moi de vous conseiller cela...

"Allez comprendre les femmes vous"

Vous m'avez fait rire, mais rire ! Car aux dernières nouvelles , j'en suis une.
Même si je suis persuadée qu'il n'y a pas un schéma de comportement féminin, mais des situations. Souvent je ne me comprends pas moi même !

Votre aventure m'a grandement intéressée. Vous me redonnez confiance en la noblesse. Les mariages arrangés, quelle plaie ! C'est l'un des avantages de la roture je pense, ou des non-bourgeois. Par contre je suis désolée de savoir que vous êtes fâché avec votre famille. Je comprends mieux vos accès de mélancolie, si vous n'avez plus de liens avec eux, que votre fiancée ne sait plus où elle en est et que vous n'êtes entouré que de peu d'amis... Mais qui apparemment ne veulent que votre bien !

Non, vous n'êtes pas totalement aux crochets des désidératas de Aelyza. Si j'ai bien tout compris, plusieurs choix s'offrent à vous quant à votre relation, je vous laisse les trouver et décider pour vous même.

Rétablissez-vous vite, je vous ai mis de côté des spécialités de la maison ! Si ça, ça ne vous encourage pas à aller mieux !

Gadzelle.

PS : Je ne crois pas vous en avoir encore parlé, mais j'ai commencé des études d'herboriste, et maistre Tetedefer, médecin de Périgueux m'a accepté comme apprentie. Je suis vraiment heureuse ! De le revoir aussi, c'est un homme qui m'est très cher, un de mes meilleurs amis.

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

Eyrault a écrit:: Expéditeur : Eyrault de Saint Loup
Date d'envoi : 17/09/1462 - 09:31:31
Titre : Noooon !
Ne me dites pas que vous êtes à Angoulême ?
Ah non c'était pas un cri de déception pour avoir perdu.

Je suis arrivé ce matin à Périgueux c'est malin. Qu'est ce que vous avez été foutre là bas ? Aelyza a accouché d'un petit garçon il y a deux jours. Il s'appelle Aymeric Romanov Saint Loup.
Je m'empresse d'aller le voir aujourd'hui, sur mes deux jambes comme vous pouvez le voir, et avant qu'Aelyza ne prenne la poudre d'escampette.

Puis c'est tant mieux car je suis à la retraite.

Voilà, c'était juste pour dire ça...
Eyrault

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

G. a écrit:: Mercredi 17 sept 14/62 9h44
Siiiiiiiiiiiiii !

Et si, je suis partie pourfendre les méchants !
Alors là, moi qui boudait presque de ne pas avoir eu de courrier, vous me faisiez une bonne surprise... qui tombe à l'eau.

Toutes mes félicitations pour votre fils ! Un prénom magnifique, j'espère qu'il est fort et grand. Vous me raconterez tout, et je ferai de même depuis la ligne de combat.

Je vous laisse, c'est l'heure de dresser un plan d'attaque !

Gadzellle, toute guillerette.

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

Eyrault a écrit:: Expéditeur : Eyrault de Saint Loup
Date d'envoi : 17/09/1462 - 22:26:51
Titre : Papa

Chère Gadzelle,

Tout d'abord, faites attention au front, et ne revenez pas comme moi. J'ignorais que vous aviez l'âme d'une combattante. Je l'ignorais aussi et regardez comme j'ai fini... La vie est courte, soyez prudente, et donnez-moi des nouvelles.
Me voici donc à Périgueux. C'est vrai que c'est mort. Mais vraiment mort... J'ai donc poussé les portes de la Belle Pétrocorienne et je suis tombé sur.. mon enfant.
C'est une sensation étrange, moi qui regrette de ne pas pu avoir assisté à l'accouchement. Il était emmailloté dans les bras de sa mère, endormi. Pas un poil sur le caillou, mais à ce que m'a dit Aelyza les même yeux clairs que moi. Mais je trouve qu'il a sa bouche... Je l'ai pris dans mes bras, l'ai embrassé sur le front, l'ai bercé.. sans trop réaliser que c'était mon fils. Aelyza quant à elle semblait heureuse de me voir et plutôt attendrie.
J'ai ensuite déballé mes cadeaux, un hochet, et une épée en bois. Mais apparemment il est trop petit pour cela. Je lui aussi pris un pyjama, qui semble lui aller.
Et puis voilà.. nous avons parlé de l'accouchement, du fait qu'il mangeait et dormait beaucoup, ce qui est je pense normal pour un bébé. Etonnamment Aelyza n'a pas douté que je m'occuperais bien de lui. Comme quoi sous la colère elle peut dire n'importe quoi.
Le reste je n'en sais rien. Apparemment elle veut prendre des affaires à Sarlat, et puis elle a été réelue au Conseil contrairement à moi. Quant à moi, ce fut le plus beau jour de ma vie, malgré cette situation incommodante.

Voilà, à vous lire bientôt j'espère.

Votre dévoué,
Eyrault de Sant Loup.

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

G a écrit:: 18 sept 14/62
Responbailités

Cher retraité,

Ne vous en faites pas pour moi, autant je ne me suis jamais engagée dans la COPA par souci de conformité aux règles, autant j'ai déjà été dans une armée, on m'a appris à me battre et j'ai fait mon quota de tours de remparts et de défense à Périgueux. Pas forcément dans cet ordre. Se battre en ville, je connais. Et je suis d'autant plus prudente que justement, je ne connais pas Angoulême aussi bien que Péri.

Vous parlez des dires de Aelyza quant à la couleur des yeux de votre fils... C'est que vous n'avez pas encore plongé vos yeux dans les siens. Ne tardez pas, c'est une sensation tellement réconfortante que de se sentir aimé, de sentir qu'un être a une confiance totale et aveugle en vous.

Pourquoi aurait-elle douté de votre amour pour lui ? Je veux dire, réellement douté ? Même sous la colère, a priori toutes vos paroles étaient tournées vers lui "notre enfant". Vous ne l'avez pas renié, vous ne l'avez pas envoyée baladée avec votre progéniture encore en son sein. Je vous l'avais dit que votre soutien, même si elle le prenait mal, paierait.

Quant à Angoulême... C'est étrange. Les Blacks sont joyeux, exubérants, certains de leur droits. Un instant ils rient avec vous, l'instant d'après ils seraient prêts à vous cracher dessus. Je ne sais que penser, j'essaie de ne pas rester sur ma dernière impression qui m'a fait quitter la taverne où j'étais. Je suis plutôt favorablement impressionnée par le fait qu'ils restent en ville, gèrent le marché, les naissances et ne semblent pas prendre la poudre d'escampette avec le peu qu'ils auraient pu trouver à la mairie. Quelque part, ils assument leurs actes, et en ça je les respecte un peu. J'espère que le nouveau conseil prendra rapidement une décision quant à la défense de la ville, y amènera une armée ou je ne sais quoi, parce que je n'ai plus guère envie d'y passer du temps. J'ai hâte que les élections suivantes aient lieu, juste pour voir s'ils vont proposer un de leur rigolo et voter en masse pour lui. S'il est élu, le peuple aura parlé, je rentre chez moi. Mais ce n'est pas avant 5 jours... Parfois je regrette la curiosité qui m'a poussé à prendre la route.

Je viens de recevoir un étrange courrier, une très ancienne connaissance qui venait aux nouvelles. Vous savez, j'ai la même sensation qu'au réveil, avec encore à l'esprit les impressions du rêve qui s'évapore. Je redoute le futur courrier, car je ne saurais quoi lui répondre s'il m'appelle à lui. Je n'ai jamais compris d'où venait l'emprise qu'il a sur moi, et pourtant il en a une... Étrange n'est-ce pas ? Quand la raison perd son latin.

Parlez moi, envoyez moi des courriers, n'importe quoi, même sur vos déboires avec des portiers. J'ai envie de fuir, de partir au loin, prendre un bateau et tout plaquer.
Je crois que je n'aurais pas du reprendre les armes.
Je crois que je n'aurais pas du sortir du couvent.

Bien à vous,

Gadzelle.

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

Eyrault a écrit:: Expéditeur : Eyrault de Saint Loup
Date d'envoi : 18/09/1462 - 21:06:51
Titre : Re: Responsabilités

Ma chère Gadzelle,

Puisque je n'ai rien compris de votre précédente missive, et que vous me demandez de vous écrire n'importe quoi, je vais me soumettre à vos désirs et vous conter un poème qui a pour thématique le pingouin.

Au pays de Laponie,
Le soleil brille à minuit.
Les pingouins en habit noir
Viennent danser tous les soirs.
Mais de danser ça donne chaud
Et ils mangent des esquimaux
A la crème au chocolat.
A la fraise et au nougat.
Des glaces, ils en ont assez.
Ils pourront pas tout manger.

Bien, puisque cela semble vous plaire, continuons sur le thème des esquimaux, si vous le voulez bien.

Dans son igloo, petit esquimau
Enfile son nouveau manteau
Sur la banquise
Souffle la bise
Petit esquimau pêche du poisson
Avec son harpon.
Il a le nez comme un glaçon !
Sur son grand traîneau
Papa esquimau arrive aussitôt.
"Bravo, petit esquimau !
Aujourd'hui, tu es asez grand
Pour chasser l'ours blanc.
Demain, tu partiras avec moi.
Pour la première fois."

Je vous entends déjà m'applaudir devant votre vélin.

Votre dévoué,
Eyrault de Saint Loup

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

G a écrit:: mercredi 24 sept 14/62 11h20
Justice

Monsieur le juge,

Nous sommes aujourd'hui réunis par courriers afin que vous puissiez juger de la culpabilité d'une femme qui comparaît ci devant la cour pour non continuation de relation épistolaire.
En effet, après être partie de sa ville chérie et adorée, après avoir promis de donner des nouvelles, après avoir promis de tenir au courant des avancées à Angoulême, la jeune femme s'est défilée !

Je crois que vous devez déjà avoir les preuves écrites entre les mains monsieur le juge.

Durant ce procès, l'accusée va vouloir témoigner pour plaider sa non-culpabilité, mais ne vous faîtes pas avoir par ses regrets et ses faux-semblants !
Nous précisons en outre qu'elle n'a pas droit à un avocat, qu'elle se bouge le cul et se démerde toute seule !

-----

Bonjour Eyrault, nouveau juge de mon coeur !

Alors, il paraît que vous n'êtes plus à la retraite ? Ce fut court... J'espère que vous conservez quand même du temps pour vous occuper de votre famille. Comment ça se passe avec Aelyza ? J'ai remarqué qu'elle avait démissionné rapidement, j'espère qu'elle s'occupe bien de votre fils et qu'elle se repose.

Pour ma part... Je suis passée par un passage à vide, de mauvaises nouvelles. De très mauvaises nouvelles, et voilà, j'ai essayé de tout oublier dans l'alcool ou le sommeil. J'en ai même oublié de défendre un soir.... Oui défendre ! Car cela m'apparaît comme inimaginable, mais les Blacks se sont retirés de la mairie. Il n'y avait personne, pas même le faux-maire Mortymer quand nous sommes entrés. Depuis, le siège est vide...

Entre temps, la sénéchale Fofhina est arrivée aux portes de la ville. Elle m'a désignée chef de groupe et je mène mon petits soldats à la baguette. Enfin presque ! J'ai à ma charge Colhomban, Cyrielle, et Shappeless. Que du beau monde. Ne vous en faîtes pas, je prends soin de Colhomban, je l'ai mis en première ligne. Nous sommes entrés dans la ville aujourd'hui, ce soir un nouveau maire sera désigné, je ne sais même pas qui c'est. Certainement Math, je lui souhaite. C'est le seul maréchal de la ville.

J'ai rencontré beaucoup de monde ces derniers temps, des brigands très sympathiques, des angougou tout autant. J'apprécie beaucoup Silvério, j'aimerais seulement le voir sourire plus souvent ! Il est comment en conseil comtal ? Selon lui vous ne vous connaissez pas trop. Après toute cette histoire à Angoulême, je lui ai parlé de mon envie de voyager au moins dans le comté, il m'a proposé de m'accompagner. Comme j'ai bien évidemment en projet de venir vous voir, je lui ai dit que je ferai les "présentations". Vous êtes de retour sur Sarlat ?

Comme vous voyez, je n'ai aucune excuse plausible qui pourrait justifier de mon absence épistolaire... Sachez que votre dernier courrier m'a fait énormément de bien, il m'a distrait de mes sombres pensées. Je sais que j'ai un ami qui est là si j'ai besoin de lui, ça me rassure énormément, depuis que je suis de retour le monde a tellement changé autour de moi, j'ai au moins un repère tangible.

A très bientôt je l'espère,

Gadzelle, moins seule au monde.

----

Vous avez suivi la plaidoirie de la défense, et comme vous pouvez le constater, elle est bien pauvre en arguments. Je réclame donc un jugement ferme pour cette écervelée !

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

Eyrault a écrit:: Expéditeur : Eyrault
Date d'envoi : 24/09/1462 - 11:39:53
Titre : COUPABLE

Chère accusée, je vous condamne à vous faire lécher les pieds par une chèvre, en assummant le fait qu'ils sentent le fromage. Mais je suis autant coupable que vous puisque je n'ai pas répondu à votre dernière missive, même si elle était aussi courte que.. pas la mienne en tout cas (je parle de la lettre bien sûr).
Je me doutais que vous aviez des soucis, mais rien de grave puisque je me suis renseigné sur votre état de santé par le bien du Conseil. Je me suis aussi dit que vous étiez finalement partie avec cet homme qui semble avoir cette emprise sur vous. Dans tous les cas, je respecte votre vie privée et je ne voulais pas en demander plus, mais si vous avez besoin de vous confier, n'hésitez pas. Le greffier notera tout cela...
J'ai suivi de loin la situation à Angoulême, en tout cas, pour mener une petite armée de la sorte, vous devez avoir sacrément des c... enfin je veux dire des reins solides. En fait je connais Silverio du fait qu'il était TRES proche avec Aelyza, le genre d'ami qu'elle a le droit d'avoir et pas moi. En parlant d'elle, elle a décidé de partir dès vendredi, avec le bébé et son meilleur ami.. meilleur ami qui a toujours été amoureux d'elle selon ses propres aveux. J'imagine qu'elle attend que je l'implore de rester.
Je profite donc de mes derniers instants avec mon fils... Puisque c'est à cause de sa démission que je suis propulsé juge. Situation difficile n'est-il pas ? Il faudrait que je propose ma démission aussi pour la suivre, mais je ne sais pas si j'en ai la force...
Voilà voilà... en tout cas vos mots me touchent, content d'être un repère pour vous, même si moi-même je me sens quelque peu désorienté.

Veuillez agréer, demoiselle, l'expression de mes baisers les plus distingués,
Eyrault

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

g a écrit:: mercredi 24 septembre 14/62 19h20
Injustice ! Scandale !

Chère distinction à deux pattes,

Mes pieds vous saluent, et vous font savoir que leurs bottes vont très bien. De plus, je vois là un exemple parfait de votre ignorance du monde paysan : les chèvres font du lait, les hommes en font du formage, mais les chèvres ne lèchent par leur fromage voyons... Elles mangent de l'herbe !

Comment le conseil pouvait vous renseigner sur mon état de santé ? Vous avez parlé de moi dans les hautes sphères du château ? Ce doit être l'information la plus cocasse de la journée !
Je ne mène pas l'armée à moi toute seule, je prends soin de laisser tout cela à la Sénéchale, mais je dois avouer que ça me rappelle mon petit tour à la caserne lors de mon brève passage en tant que connétable.

Vous voulez dire que Silvério et Aelyza ont failli être ensemble ? C'est peut être pour ça qu'il est parfois sombre, vous lui avez ravi sa place ! Eyrault, le tombeur de ces dames !
Pour votre fils, allez-vous vous battre ? S'il le faut, je vous approuverai dans votre démission. Parfois il faut vivre sa vie et se battre pour ceux qu'on aime, penser à soi plutôt qu'au comté.
La question que je me pose maintenant est, mais qui est cet homme qu'elle veut à ce point suivre, qui est ce fou qui sépare un enfant de son père sans cligner des yeux ?

Pour la vie privée, ce que j'ai déjà raconté en est un petite partie... Une des plus forte en émotion, mais j'ai vécu bien d'autres choses ! Ce n'est pas pour ça par exemple que j'ai fini par me retirer au couvent...

Je note que vous ne m'avez pas précisé dans quelle ville vous vous trouvez actuellement ! Sarlat ?

Veuillez agréer, monsieur, l'expression de mes clins d'oeil les plus espiègles,

Gadzelle.

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

Eyrault a écrit:: Expéditeur : Eyrault
Date d'envoi : 26/09/1462 - 12:24:31
Titre : C'est qui ? C'est moi

Ma chère petite sauterelle malicieuse,

Comment se passe votre escapade avec Silverio ? Est-ce qu'il vous a déjà fait part de ses sentiments ? A quand le mariage ?

Quant à moi, je suis toujours à Sarlat en effet. Aelyza devait partir aujourd'hui, mais le départ a été retardé. En cause, le Coms comme vous l'appelez et sa douce, souhaitent partir avec eux. Ils quittent le Périgord, définitivement déçus ou dégoûtés je crois. Je les comprends, bien que je pense qu'il y ait des torts de tous les côtés. Alors moi je me retrouve tout seul pour relever le Comté. Et oui. Car la situation au Conseil n'est pas bien reluisante... Colhomban avait peut être une attitude de dictateur mais au moins il faisait le boulot. Là c'est la fête du.. des braies. Et oui au Conseil on décompte les pertes humaines vous savez donc je savais au moins que vous n'étiez pas morte !

Mais pour revenir à Aelyza, elle va partir c'est certain. Elle veut voir si l'on va se manquer. Autre chose, elle m'a avoué des sentiments pour son meilleur ami. Puis elle est revenue sur ses dires en disant que c'était juste des sentiments fraternels. Bref...
Si vous voulez savoir, ce blond, comme moi, Yocelan, est son ami d'enfance. Lorsque nous nous sommes rencontrés Aelyza et moi, elle a voulu aller le chercher. Nous sommes allé en Bourgogne pour cela, et à ma vue il a fait une drôle de tête. J'ai su plus tard qu'il était amoureux d'elle depuis toujours, donc, ce n'a pas été l'entente cordiale entre nous. Un jour même, nous nous sommes battus, et Aelyza m'en a voulu terriblement, notre première grosse dispute je crois. Mais il m'avait cherché. Par respect pour Aelyza, j'ai pourtant accepté de le prendre dans notre groupe et le ramener à Sarlat.

Puis, il avait besoin de monter en Bretagne, récupérer ses meubles. A ce moment là, Aelyza m'a annoncé sa première grossesse. J'étais heureux, mais inquiet à l'idée d'un voyage, sachant son état. Encore une fois j'ai cédé et nous sommes partis avec Yocelan. Puis en revenant nous avons été attaqués par des brigands. J'ai perdu 500 écus, et Aelyza... notre enfant. Yocelan s'est senti responsable... mais pas longtemps. Moi je bouillais à l'intérieur. Et voilà. A l'heure actuelle, il a une petite amie, enfin je crois.. Et il profite de la situation, voit que cela ne va plus entre nous pour partir avec elle, et probablement récupérer ma place ? Selon Aelyza il a toujours été là pour elle, sûrement plus que je ne l'ai été...

Pour autant, Aelyza semble tout regretter, comme d'habitude. J'ai dit que j'étais prêt à démissionner pour être auprès de mon fils. Mais si c'est pour les voir se bécoter...

Merci de joindre une corde à votre prochaine missive.

Votre dévoué,
Eyrault

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

G a écrit:: 26 sept 14/62 13h42
Maussaderie

Mais qu'y a t-il sous ces mèches blondes...

Mais qu'est-ce que vous avez tous avec Silvério ? Et pourquoi est-ce que tout le monde a l'air d'être au courant de ses sentiments, alors qu'il ne m'en a pas fait part ? Même si je dois avouer que hier soir, à la tête qu'il a faite quand j'ai prononcé votre nom, j'ai commencé à me poser des questions... Par contre pour le mariage il peut se brosser, étant donné que je n'envisage pas une seconde une relation, quelle qu'elle soit, avec qui que ce soit. Mais n'allez pas le crier sous les toits, je n'ai rien contre lui et je n'ai pas envie du tout de le vexer ou de le peiner.

Pour tout vous dire, comme l'annonce le titre de mon courrier, je suis plutôt d'humeur chagrine. J'ai tué un homme hier... Foutue armée. J'étais à l'arrière, je surveillais mon petit troupeau et il nous est tombé dessus. Comme ça. Sans crier gare. Ce fut presque un réflexe, je l'ai assommé mais trop fort... Il ne s'est pas relevé. Ça me hante depuis hier matin...

Je relis votre courrier, et je rebondis dessus. J'appelais Colh Coms car c'était sa fonction. Comme je peux vous appeler juge parfois. Et Coms est le patois local, vous ne le saviez pas ? Je suis tellement déçue de tout ce qu'il se passe... Je ne connais pas les torts des uns et des autres, pourriez vous m'éclairer sur ceux de Colhomban ?
Y a-t-il eu beaucoup de pertes humaines ?

De ma position, j'ai l'impression qu'Aelyza est dans le flou total. Quelle que soit votre décision, soyez ferme ! Elle est si jeune... Je n'ai jamais entendu parler de ce Yocelan, gagne-t-il à être connu ou n'est-ce qu'un boutonneux inintéressant soupirant derrière elle ?
Je ne vous savais pas querelleur ! Une bataille que j'ai manquée, pourtant j'aurais réellement aimé voir ça !
Je ne savais pas non plus que vous aviez perdu un enfant... Moi aussi en quelque sorte, voilà un sujet que nous partageons. Profitez donc de votre fils !

Après nos deux courriers, la corde ne serait pas trop, en effet... Heureusement que le comté ne compte pas de falaise, un accident est si vite arrivé.

Je n'ai pas de corde, par contre, je connais quelques plantes qui pourraient nous aider.

Votre sauterelle moins souriante,

Gadzelle.

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

Gadzelle a écrit:: Expéditeur : Eyrault
Date d'envoi : 29/09/1462 - 14:42:41
Titre : La vie est belle

Chère maussade,

J'espère que cette fin de semaine ensoleillée aura su faire disparaître le poids qui repose sur vos épaules. Etre dans l'armée c'est difficile, mon bouclier et ma pioche peuvent en témoigner puisqu'ils ont rendu l'âme. Et mes économies aussi. Quelqu'un disait, la premire victime de la guerre, c'est l'innocence. Ne vous rendez pas donc coupable pour la mort de cet homme. Lorsque votre dossier arrivera sur mon bureau, je serai indulgente avec vous. Au pire vous pourre nommer chacun des rats qui logent dans le superbe appartement que je vous ai réservé, sans vis à vis, sans lucarne même !

Mais au fait vous êtes pas conseillère maintenant ? FELICITATIONS. A ce sujet je recherche une greffière si vous vous ennuyez. Ne me remerciez pas. Quant à moi quelques nouvelles : j'ai repris le travail sur les dossiers avec un peu plus d'entrain. Cela m'occupe l'esprit. Et puis je passe la journée aux fourneaux afin de cuire quelques pains pour la taverne que laisse Aelyza. A ce sujet, elle attend une Comtesse de j'sais pas quoi afin de finir une transaction, puis elle partira, probablement avec Colh, Cyrielle et Yocelan. Nos relations se sont améliorées récemment. Je dirai même qu'elle a l'air amoureuse. Alors pourquoi s'entête-t-elle à partir ? Parce que c'est une chieuz comme toutes les femmes je présume. Ah non, la justification c'est pour voir si l'on se manque. Bah....

J'ignorais que vous aviez un potager. La verveine c'est très bon pour se délasser. Ou bien la soupe d'orties. A moins que vous parliez d'autres herbes dont je ne connais la teneur ?
En tout les cas, j'espère que vous allez mieux et que nous n'en aurons pas besoin.
Haut les coeurs ! Je compte sur vous, comme vous pouvez compter sur moi.

Votre dévoué,
Eyrault de Saint Loup

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

E a écrit:: Expéditeur : Eyrault de Saint Loup
Date d'envoi : 07/10/1462 - 11:27:06
Titre : Oubli..

Chère petite sauterelle,

Cette nuit si vous aviez décidé de venir dans ma chambre, vous avez du remarquer qu'elle était vide.
J'ai pris la route pour Sarlat. J'ai entendu dire qu'Aelyza était revenue. J'ignore pourquoi, mais je vais en profiter pour voir mon fils. En route j'ai attrapé un sale truc et je ne peux plus rien avaler.
J'ai un peu peur de cette confrontation, mais on verra.
Vous allez me manquer... j'avoue.
Si le Comte gueule parce que j'ai quitté Castillon, il n'a qu'à se bouger pour communiquer les instructions.
Voilà...

Je vous embrasse.
Eyrault

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

Citation :: [...]

E a écrit:: Expéditeur : Eyrault de Saint Loup
Date d'envoi : 09/10/1462 - 15:10:22
Titre : Barge... ?

Chère petite sauterelle...

Hâte de vous voir, car Périgueux, c'est vraiment mort... mais on y est allé en connaissance de cause.
A la base j'étais allé récupérer mon fils. Mais j'ai trouvé une Aelyza... complètement changée.
Désemparée, douce, compréhensive, reconnaissante de ses erreurs. Apparemment cette escapade lui a fait comprendre qu'elle ne pourrait aimer que moi. Quand elle est comme cela elle est merveilleuse.
Elle veut se marier à nouveau. Mais sa dualité m'inquiète toujours... Car parfois je ne la reconnais pas.
Combien de temps cela va-t-il durer ? Est-ce que je succombe juste pour repousser une échéance ?
Elle me presse pour ce mariage... et aussi pour prendre distance avec toutes celles qui m'ont tournées autour. Sauf vous bien sûr. En même temps vous.. pour me tourner autour.. hum...

Chimère ? Illusions ? Réalité ?

L'Eyrault qui sait pas ce qui lui arrive...

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

Citation :: Expéditeur : Gadzelle
Date d'envoi : 09/10/1462 - 19:03:34
Titre : Juste humain
Cher petit cachotier,

J'avais dans l'idée de ne rien écrire dans ce courrier que ce mot : "cachotier". Vous ne me parlez que d'Aelyza, comme si elle seule était à la base de vos tourments. Voilà, maintenant vous savez dans quel dilemme était Aelyza entre vous et l'autre chien chien dont j'ai oublié le nom. Si tant est qu'elle l'ait embrassé. Elle.

Du coup j'ai vraiment du mal à donner mon opinion, parce que je les apprécie toutes les deux. (à moins qu'il y en ait d'autres ? Vous avez embrassé tout Bergerac ? Vous avez semé des héritiers un peu partout ?) Je le garde pour moi. Mon opinion.

Mais pourquoi Périgueux au fait ?

Et qu'est-ce qu'il y a moi ?

Si vous continuez à déprimer ainsi, je viendrai en personne vous botter vos fesses. Vous êtes prévenu.

La Gadz qui veut de moins en moins partir au combat.

Admin Messages : 209 Date d'inscription : 04/11/2010

Citation :: Expéditeur : Eyrault de Saint Loup
Date d'envoi : 10/10/1462 - 21:44:19
Titre : Vexé

Chère sauterelle honnête,

Non je n'ai pas laissé d'héritiers derrière moi, et n'ai volé qu'un simple baiser... (avec peut être celui de Lally qui m'a pris par surprise, mais elle, elle l'a regretté).

Désolé de ne pas vous avoir tout confié, j'imagine que votre confiance s'en retrouvera trahie ou du moins ébranlée. Malgré toutes mes confidences, il y a encore pas mal de choses que je ne dirai pas, ni à vous, ni à personne.

Peu importe...

Et sinon je ne suis plus malade, merci.

Eyrault

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